La communication non violente expliquée en bande dessinée



Communiquer s’apprend. Parler de soi, réfléchir avant d’agir, accepter l’autre tel qu’il est et l’écouter avant qu’il parle sont autant de pistes pour poser les premières pierres d’une communication efficace.

communication non-violente

BD réalisée par Le Cil Vert, tirée du hors-série 7. Aller plus loin avec la fiche pratique publié dans ce même numéro de Kaizen.

Le 5 juillet 2016
© Kaizen, explorateur de solutions écologiques et sociales

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La communication non violente expliquée en bande dessinée

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Michèle le 19/09/2017 à 23:29

Moi, j'aime bien cette façon de présenter la CNV. La bienveillance ne se décrète pas et il est bon parfois de se transformer en girafe lorsqu'on entend des propos qui nous choquent ou nous blessent. A moins d'être bouddha il est normal d'avoir une réaction interne et de ne pas immédiatement éprouver d'empathie pour leur auteur. Le fait de rétablir la communication en parlant de soi "J'aimais bien jouer..." sans proférer de jugement est un bon début et la demande me paraît bien formulée. Merci pour cette BD, elle me fait voir la CNV sous un jour plus abordable, moins "angélique", moins "parfaite", en bref plus humaine.

Daniel le 26/06/2017 à 23:18

Yes ;-) J'apprécie votre point de vue.

Carole le 19/10/2016 à 14:27

Il me semble que, comme tout outil, la CNV, doit, d'abord, être dirrigé vers soi. Comment pouvons-nous se mettre, reellement, en ampathie avec l'autre si nous n'identifions pas d'abord notre propre ressenti ? Nous projetons sur l'autre encore et toujours. Cet exemple montre simplement comment désamorcer une situation à potentiel violent en montrant aussi une autre façon de voir les choses. Première approche vers une aide possible, SI l'autre en exprime le désir.
Enfin, ce n'est que ma façon non violente de voir les choses... ??

Fleur le 15/09/2016 à 00:38

moi je ne vois pas trop où est la bienveillance dans la dernière image qui présente le voisin sous forme de chacal fulminant (jugement on ne peut plus sévère), tandis que la girafe fière d'elle s'en va drapée dans sa dignité (genre "mission accomplie, je l'ai mis KO"). La CNV, c'est la bienveillance, et ce n'est pas communiquer avec l'autre pour avoir le dernier mot ou le "power". Cette BD m'a fait rire à cause du cliché sur les gens râleurs et racistes (qui ont en fait PEURS et angoisses profondes), mais en tant qu'enseignante en CNV, je tique un peu. Pas tant sur l'OSBD même s'il est loin d'être orthodoxe par rapport à la méthode, mais plutôt sur l'utilisation de l'outil comme d'une arme pour avoir du pouvoir sur l'autre sous couvert de courtoisie. Cela manque d'honnêteté à mon avis. C'est un peu de la manipulation.

esquer le 12/09/2016 à 11:30

La bd est très très très bien!!! Bravo pour cette belle initiative.

Fatima le 10/09/2016 à 21:06

Peux-etre lui poser la question
Que signifie pour elle "manger énormément"?
Lui poser la question
Un exemple :

"Tu trouves que mon assiette est énorme?"
Et puis répondre par le fait que c est ton besoin pour ne pas avoir à garder de la rancune
Exemple:

"Mais comme je mange seinement je peux me permettre de manger une assiette bien garnie"
De plus je suis un garçon j ai besoin de manger plus qu'une fille"
En tout cas c'est mon humble avis peut-être que d'autres personnes ont une meilleure idée

martin le 09/08/2016 à 12:55

J'ai découvert la CNV récemment. Quelqu'un pourrait il me donnait un feedback pour voir si je suis dans le juste? Je suis susceptible et n'ai pas beaucoup de répartis, je suis du genre à ressasser après coup et exploser un jour, je pense donc que le CNV peut m'être très utile.
Quand mon amie me dis les yeux ébahis "whaou dis donc tu manges énormément!" j'ai eu envie de lui répondre qu'effectivement oui je mange de grosses quantitées mais au moins je mange sainement, contrairement à elle. Cela n'aurait été qu'une impulsion de mon égo blessé, je n'ai donc rien répondus, j'ai regardé mon assiette et ai continué de manger sans rien dire, vexée, à ressasser.
Qu'est ce que j'aurai pu répondre?
"Tu constates que je mange beaucoup, je me sens blessée car j'ai besoin d'acceptation"
"Tu trouves que je mange beaucoup, ces paroles m'ont rendues triste et en colère. Je suis adulte et j'ai besoin de liberté. Pourrions-nous plutôt nous nous faire des remarques positives?"

francis vanspranghe le 23/07/2016 à 01:52

communication non violente .S' il y a violence il n'y a pas de communication Que veux dire cnv ?
Tout ceux que je connais se font payer pour la CNV.
Comment espérer aider l'autre dans ces conditions ?

Jean-seb le 21/07/2016 à 01:19

Bravo tant pour la BD que pour les commentaires, qui incitent à se garder des interprétations trop hâtives et des influences idéologiques qui peuvent biaiser nos observations.

Renaud le 15/07/2016 à 20:06

Gratifications !!
Quand je lis cet extrait de BD et quand je lis les commentaires critiques (positifs et négatifs), je suis amusé et souriant et heureux. Car cela nourrit mon besoin d'échanges et partage. Pas de demandes ;-)

Merci à l'auteur d la BD ... car je pèse combien il était risqué de se lancer dans une explication de la CNV en une planche de BD ... et merci aux auteurs des commentaires car je pèse combien il était périlleux d'apporter des critiques en évitant les pièges de nos comportements habituels ;-)
Et merci à moi même pour avoir eu la disponibilité et m'être permis de découvrir la CNV qui a changé ma vie ! ;)

Mezzorecchia Sabine le 11/07/2016 à 15:52

Contrairement aux autres commentaires, je trouve que cette BD explique bien la démarche de la CNV dans le quotidien. Les formulations CNV " quand j'entends ..... J'ai envie de ....," sont lourdes et inutilisables dans la vie de tous les jours.
Je trouve que la manière utilisée par Kaizen est plus naturelle.

Marco le 10/07/2016 à 22:13

Bon ce n'est pas de la cnv, mais on pourrait peut etre en faire une ?
Ce serait génial de pouvoir offrir cela aux enfants...car pour ma part j'aurais un réel besoin de voir cet enseignement prendre place dès le plus jeune age.

sentia le 10/07/2016 à 18:46

quand je lis les commentaires je suis déçu je me sens las, la création et la rédaction d'un texte humoristique est de plus en plus juger, symboliser,j'ai besoin d'une diversité dans la bande dessiné humoristique pour que chacun soit satisfait
je choisis d'encourager ce travail qui pour ma pars me fait rire de pars l'exercice du j'entend... je me sens... j'ai besoin de ...je demande...réalise jusqu'au bout par le papa même si ce n'est pas parfaitement cnv ça se rapproche de la réalité de quelqu'un qui commence a pratiquer.
et je choisi aussi de me détacher des BD qui ne me plaise pas
merci à ceux qui prendrons le temps de lire mon commentaire
merci le Cil vert et Kaizen j'avais besoin de rire de mon miroire

Eric le 10/07/2016 à 04:24

justement, comment être connecté aux besoins profonds d'un être si l'on ne prends pas de recul sur son discours...
dire oui-oui à quelqu'un en souffrance mais qui tiens un discours insensé, ce n'est pas lui rendre service, ce n'est donc pas réellement empathique, ça en a juste la forme parce qu'on écoute.

Clément le 09/07/2016 à 18:47

Je suis d'accord avec les commentaires ci-dessus.
Autant ça me fait plaisir de voir la CNV diffusée, autant je ne trouve pas que la situation décrite dans la BD illustre un échange en CNV.
J’ai peur que présentée comme ça, la CNV soit intégrée comme une méthode de manipulation ou de soumission à l’autre alors que ce n’est pas son but.
Dans la BD, j’ai l’impression que l’intention du personnage est de donner une leçon à son voisin ou lui montrer qu’il a tort. Selon Marshall Rosenberg, en CNV l’intention doit être d’identifier ce qui est vivant en l’autre et en soi afin de satisfaire au mieux les besoins de chacun.

« L’écoute empathique » présentée en 1 ne me donne pas l’impression que le personnage pratique une écoute empathique, mais plutôt qu’il laisse le voisin vider son sac tout en tâchant de se taire pour ne pas répliquer (comme semble le montrer la sueur) et sans essayer de comprendre les besoins de son voisin.
Il aurait pu dire à son voisin « Quand vous voyez des enfants jouer dehors (O), vous êtes dérangé (S) car vous souhaiteriez plus de tranquillité (B) ? ». Ou alors, si c’est de l’écoute empathique silencieuse, une bulle de pensée aurait pu montrer que le personnage se connectait aux sentiments et besoins de son voisin. « Quand il observe que les enfants de son voisin ont des prénoms d’origine étrangère (O), il semble avoir peur (S) de se confronter à l’inconnu, cela entache son besoin de repère ou de sécurité (B) ».

En 2, je ne vois pas de sentiment exposé « Moi quand j’étais petit, j’aimais bien jouer dehors avec mes amis ». En CNV, « aimer » n’est pas un sentiment, c’est un besoin (besoin d’amour). Il aurait pu dire par exemple « quand je vois mes enfants jouer dehors (O), je suis épanoui (S) car ça me rappelle mes propres souvenirs d’enfance, et j’ai envie que mes enfants connaissent le plaisir du jeu extérieur (B) ».

En 3, c’est pareil, je ne vois pas de besoin clairement identifié « En plus, vu que je m’occupe d’eux toute la semaine, c’est bien pour moi qu’ils jouent dehors ». « C’est bien pour moi » se rapporte plus à un sentiment vague qu’à un besoin. De même, si l’intention était de faire comprendre « j’ai besoin qu’ils jouent dehors », cela n’implique pas un besoin, mais une stratégie pour répondre à ce besoin.
Il aurait pu dire « Je m’occupe de mes enfants toute la semaine (O), du coup, lorsqu’ils jouent dehors (O), je suis soulagé (S) car ça me permet de prendre un peu de temps pour moi (B) et de me reposer (B).

En 4, la demande est certes formulée sans exigence, mais la réaction du voisin (bougonnement) semble indiquer que ce dernier a interprété la demande comme une exigence. Il aurait pu dire « Vous m’avez dit « bien sûr » (O), toutefois j’ai l’impression que cela ne vous fait pas plaisir (S). Est-ce le cas ? (D) » et ouvrir sur une nouvelle phase d’écoute empathique.

Enfin, la dernière bulle ne semble pas montrer que les deux parties soient satisfaites. « J’aurais pu le rajouter… mais non, on reste bienveillant » semble indiquer que le personnage n’a pas eu l’occasion de satisfaire son besoin d’expression et qu’il reste sur ses jugements. Quant au voisin, les éclairs dessinés sur sa tête ne semblent pas montrer qu’il sort satisfait cet échange.

Valérie le 08/07/2016 à 00:32

Je suis d'accord avec ces commentaires : cette BD n'est pas une illustration de la communication non violente et c'est la dévaloriser que de la présenter aussi mal !

Clément le 06/07/2016 à 20:16

En même temps si tous les immigrés étaient chirurgiens je pense que l'immigration ne poserait de problème à personne. Quand est-ce qu'on arrêtera de juger les français moyens et essayer de les comprendre ? Pour moi sans respect et sans volonter de se mettre à la place de l'autre pas de CNV possible !

Béatrice le 06/07/2016 à 19:15

Malheureusement d'accord , ce n'est pas de la CNV ...! La CNV est un processus très efficace quant-il est bien compris et utilisé , la première des conditions est en effet de se relier emphatiquement à l'autre , à ces besoins qui ne sont pas nourris quant-il s'exprime comme il s'exprime ou qu'il fait ce qu'il fait ! ....je" n'essaye pas de me détacher "mais entre vraiment en connexion avec l'autre ...peut-être serait-il bon la prochaine fois de faire écrire les dialogues par quelqu’un qui connaisse bien ce qu'est la CNV ... ça peut servir !

virginie le 06/07/2016 à 14:35

c'est sympa de vouloir éduquer les gens grâce à des BD mais je suis ennuyée car ce que je lis n'est pas du tout de la CNV, ni de l'OSBD, qui aurait pu etre un truc du genre : "Quand j'entends ce que vous dites je suis ennuyée car j'ai envie de vivre dans le respect entre les voisins, donc j'ai le désir de respecter votre tranquillité... et en même temps, j'ai envie que mes enfants s'amusent donc est ce que vous pourriez les laisser jouer une heure de plus s'il vous plait." .... et ne parlons pas d'une réponse au racisme, qui constituerait un autre OSBD... donc pour ma part quand je lis cette BD de Kaizen, je suis en colère qu'on fasse passer la CNV quelque chose qui n'en est pas car j'ai besoin d'intégrité dans les médias. et je suis décue de Kaizen.

Clara le 05/07/2016 à 22:05

“j'essaye d'être détaché” ?
Ça ne me semble pas très empathique...
l'empathie ce n'est pas plutôt se connecter à l'autre, aux besoins profonds derrière le discours ?