Pédagogie

Catherine Gueguen : la relation empathique pour éduquer à la joie



Chaque expérience relationnelle modifie en profondeur le cerveau de l’enfant. Éduquer avec bienveillance est donc fondamental. S’appuyant sur les travaux scientifiques de Rebecca Waller (Université d’Oxford), la neuropédiatre Catherine Gueguen revient sur les conséquences des éducations punitives et propose une alternative : la relation empathique.

Vidéo extraite du MOOC (Massive Open Online Courses, ou Formation en Ligne Ouverte à Tous) « Comment améliorer l’éducation autour de moi ? » de l’Université des Colibris.

« Les éducations punitives et sévères ont des effets déplorables sur les enfants et les adolescents. Cela les rend insensibles, durs, sans empathie, et conduit souvent à des conduites antisociales.

[…] Une relation empathique, aimante, est la condition fondamentale pour permettre au cerveau d’évoluer de manière optimale. L’enfant est alors capable de déployer toutes ses facultés affectives et intellectuelles. Il sait exprimer ses émotions, aimer, coopérer. Il réfléchit, aime apprendre, découvrir. Et il a du plaisir à vivre. »


Retrouvez un témoignage de Catherine Gueguin dans le Hors-série 5 de Kaizen Pour une enfance joyeuse

Lire aussi : Faut-il laisser pleurer un bébé la nuit ?

Le 8 décembre 2016
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Catherine Gueguen : la relation empathique pour éduquer à la joie

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SAMUEL Raymond le 15/12/2016 à 18:17

Je pense utile de jouer les Cassandre ; La biblio de son livre "Pour une enfance heureuse" Catherine GUEGUEN compte 220 références, toutes d'Amérique du nord. Si on y ajoute les européenne, ça fait beaucoup et depuis longtemps.
Pourtant l'ignorance du public et du gouvernement est toujours aussi considérable et l'opposition à un maternage/élevage qui éviterait le stress aux enfants est toujours aussi virulent (ou larvé).
Autrement dit, le livre de Catherine GUEGUEN ne fera guère bouger les lignes.
Il ne faudrait pas éluder la phase préalable qui consisterait à chercher pourquoi l'hostilité (ou le parti pris d'indifférence) ne fléchit pas malgré les études et les communications scientifiques, même divulguées.
Or Catherine GUEGUEN doit en avoir une bonne idée puisque elle aussi ne donne pas d'exemples, de relations de cause à effets entre nos modes éducatif pourtant particulièrement productif de stress pour les bébés, nourrissons et enfants et les mal-être des enfants et adultes (43 % d'adolescents de 15 à 18 ans se sont dits en souffrance psychologique lors de la consultation UNICEF de 2014, notamment.