Conférence :
"Zéro déchet, pourquoi pas vous ?"
Le scénario Zero Waste est déjà appliqué à Capannori, Trévise et San Francisco où le poids des déchets résiduels a été réduit jusqu’à 80 %. Cette démarche permet, entre autres, de faire des économies considérables en matière de traitement des déchets, de créer des emplois locaux, de préserver les ressources naturelles, d’économiser de l’énergie… Comment faire de nos déchets une richesse et limiter leur production ? Quelles initiatives existent déjà en France ? Comment chacun d’entre nous peut-il agir au quotidien ?
Échange entre Flore Berlingen, directrice de l’association Zero Waste France, le chef François Pasteau, fondateur du restaurant L’Épi Dupin et Pierre Galio, chef du Service Consommation et Prévention de l’ADEME.
Modération : Sabah Rahmani, rédactrice en chef adjointe du magazine Kaizen
Extraits :
« Pour une première prise de conscience, il faut commencer par regarder sa poubelle et détecter toutes les objets à usage unique comme les emballages plastique. L’achat en vrac est en train de devenir de plus en plus accessible avec une nouvelle offre qui s’est ouverte la dessus. Pareil dans la salle de bain, il y a énormément de choses jetables que l’on peut remplacer par du réutilisable. Par exemple, les cotons démaquillants peuvent être remplacés par des équivalents lavables. » (Flore Berlingen)
« Dans ma cuisine, ma démarche, avant de mettre la moindre parure de viande ou de poisson, de fruits ou de légumes à la poubelle, je me pose toujours la question « Est-ce que je ne peux vraiment rien faire avec? » Et la plupart du temps on trouve des tas de petites recettes pour valoriser tout cela. Quand je suis obligé de jeter mes biodéchets, je travaille avec une petites société qui les collecte et les revalorise en faisant du compost. » (François Pasteau)
« Il est primordial de bien réfléchir sur le « besoin ». On est dans une société qui vise à s’accomplir via la consommation en nous inculquant des codes. C’est devenu très difficile de s’en rendre compte et de se détacher de cette surconsommation, soit subie soit assumée. » (Pierre Galio)
