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vendredi 26 décembre 2025
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Entre deux années : le 26–31 décembre comme moment de transition

Il existe un moment particulier dans l’année, souvent négligé, presque invisible dans le tourbillon des fêtes : la semaine du 26 au 31 décembre.
Ni tout à fait encore dans l’année passée, ni déjà dans la suivante, ce laps de temps suspendu possède une énergie unique : plus lente, plus intime, parfois mélancolique, souvent clarifiante.

Cette période entre-deux est une porte ouverte, un intervalle précieux où l’on peut, si on le souhaite, respirer, relâcher, trier, digérer, imaginer.
Loin des injonctions du réveillon et des bilans spectaculaires, cette semaine peut devenir un véritable rituel de transition douce, à vivre à son rythme.

Voici une manière Kaizen de revisiter ces quelques jours comme un espace de transformation.

1. Le 26 décembre : redescendre

Le 26 décembre est un jour d’atterrissage. Les agitations, émotions, rencontres et attentes des jours précédents retombent doucement.
C’est une journée idéale pour :

  • rester tranquille,
  • remettre de l’ordre dans son corps et dans sa tête,
  • se reconnecter à soi après les sollicitations.

Un thé chaud, une longue marche, un rangement léger, un silence retrouvé : ce jour-là, la douceur est une vraie ressource.

2. Les 27–28 décembre : clarifier

Une fois la pression des fêtes retombée, l’esprit se dégage naturellement.
C’est le moment idéal pour :

  • noter ce qui a compté durant l’année écoulée,
  • identifier ce que l’on souhaite laisser derrière soi,
  • reconnaître ce qui nous a fait du bien,
  • repérer ce qui n’a plus sa place.

Pas besoin d’un bilan parfait : quelques lignes suffisent.
L’objectif n’est pas d’analyser, mais de faire de la place.

3. Le 29 décembre : trier ce qui pèse

La fin d’année donne envie de légèreté.
C’est une excellente journée pour trier ce qui alourdit :
un dossier en attente, un coin de la maison, trois vêtements, dix mails, deux objets.
Pas un grand rangement ; juste un geste symbolique.
On prépare le terrain pour la suite.

Ce tri a un effet puissant : il clarifie, recentre, ouvre l’année qui arrive.

4. Le 30 décembre : rêver

Le 30 est un jour charnière, calme, stable. Un moment parfait pour imaginer, projeter, rêver.
Pas des objectifs rigides ou des résolutions culpabilisantes, mais des envies, des directions.
Quelques questions douces :

  • Qu’ai-je envie de cultiver cette année ?
  • Quelles relations ai-je envie de nourrir ?
  • De quoi ai-je envie de m’éloigner ?
  • Quelles petites actions quotidiennes pourraient soutenir mon équilibre ?

On ne prépare pas une année parfaite : on plante des graines.

5. Le 31 décembre : célébrer le passage (à sa manière)

Le 31 décembre est symbolique.
On peut, si on le souhaite, en faire une fête.
Ou au contraire, en faire un moment intime, léger, personnel.

Quelques idées Kaizen de célébration du passage :

  • écrire une phrase qu’on garde pour l’année suivante ;
  • allumer une bougie dans le calme ;
  • partager un repas simple avec quelqu’un ;
  • regarder le ciel quelques minutes ;
  • remercier l’année écoulée, même imparfaite.

La célébration n’est pas dans l’excès : elle est dans l’intention.


✨ Une semaine qui peut tout changer

La période du 26 au 31 décembre est souvent vécue comme un “trou” dans le calendrier : une parenthèse floue, passive, improductive.
Pourtant, elle peut devenir l’un des moments les plus riches de l’année :
un sas de décompression, une terre de transition, un atelier intérieur où l’on se redécouvre.

Cette semaine n’a pas vocation à être parfaite ou productive.
Elle peut juste être un espace pour souffler, ressentir, rééquilibrer.
Une manière d’entrer dans l’année suivante non pas avec fracas, mais avec présence.

Ce n’est pas le changement d’année qui nous transforme, mais la manière dont on habite cette transition.

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